• 15. Lecture d'un livre sur les jardins --> jardins à la française, à l'anglaise, à la japonaise

     

    Cassandra nous a lu un livre sur les jardins.

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    Cela parlait entre autre des jardins à la française, des jardins à l'anglaise et des jardins à la japonaise. Nous sommes allés voir sur Internet ce qu'étaient ces jardins. Nous avons ainsi pu les comparer.

    Les jardins à la française

    Le jardin régulier ou jardin classique est un jardin avec des garnitures et des agréments, expression du classicisme dans l'art des jardins, autrement dit la recherche de la perfection formelle, d'une majesté théâtrale et d'un gout du spectacle.

    Son vocabulaire esthétique, végétal et sa statuaire sont directement inspirés des jardins du nord de l'Italie. Mais, dotés en général d'une superficie plus grande, ils font entrer le paysage dans le jardin tout en conservant le souci de la perfection formelle : terrassés, réguliers, souvent linéaires, faisant une large place aux jeux d'eau, ils comportent des aménagements lourds (hydraulique des canaux et bassins, orangeraie, pavillons ) et font montre d'une taille savante des végétaux.
    Le jardin classique culmine au XVIIe siècle avec la création pour Louis XIV des jardins de Versailles qui deviennent une référence pour les cours d'Europe.

    Le classicisme s'exprime également dans l'horticulture, Jean-Baptiste de La Quintinie initie un art de la taille fruitière et des techniques de culture sur couche qui marqueront durablement les jardins de production. Mais le terme « jardin classique » n'est retenu que pour les jardins d'agrément.

    Parterres de l'Orangeraie du château de Versailles.

    Le potager du château de la Roche-Guyon vu du donjon du château, avec au fond la Seine.

    Broderies dans les jardins du château de Villandry (Indre-et-Loire)

     

    Les jardins à l'anglaise

    Apparus dès le XVIIIe siècle, les jardins à l’anglaise s’organisent selon des cheminements sinueux ouvrant sur des points de vue « pittoresques » (qui appartient, qui est relatif à la peinture) : ces points de vue sont des lieux où un peintre aimerait à poser son chevalet.

    Il est donc normal que leurs concepteurs soient fréquemment des peintres. Loin du système géométrique des jardins classiques, conçus principalement par des architectes, ils mettent en valeur à travers les points de vue un élément de la nature remarquable : arbre rare au feuillage coloré, tronc torturé, pelouse, ruisseau, étang, prairie ou même éboulis et précipice. Le peintre William Kent (1685-1748) crée les premiers jardins paysages.

    Jusqu’au XVIIIe siècle, l’influence française s’est répandue en Angleterre à l’architecture et à l’art des jardins. Les compositions « à la française », issues du jardin à l’italienne, sont extrêmement structurées, comportent des parterres géométriques, des jeux de symétrie et de perspective. L’objectif est alors de domestiquer la nature et de démontrer la puissance humaine. Les jardins commémoratifs de victoires militaires exemplaires élaborés à partir de ce modèle classique sont d'étendues imposantes.

    Le Jardin anglais de Vesoul.

     

    Vue du parc de Stourhead, dans le Wiltshire, en Angleterre.

    Les jardins de Wilton House.

     

    Les jardins à la japonaise

    Le jardin japonais est issu de la tradition antique japonaise. Il se trouve aussi bien dans les demeures privées que dans les parcs des villes comme dans les lieux historiques : temple bouddhistes, tombeaux shintoïstes, châteaux.

    Au Japon, l’aménagement de jardins est un art important et respecté, partageant des codes esthétiques avec la calligraphie et le lavis. Le jardin japonais cherche à interpréter et idéaliser la nature en limitant les artifices. Certains des jardins les plus connus en Occident comme au Japon sont des jardins secs ou « jardins zen », composés de rochers, mousses et graviers.

    Jardin de mousse du temple Saihō-ji, près de Kyōto (Patrimoine mondial de l'UNESCO)

    Jardin Keitakuen à Tennoji-ku, Osaka, Préfecture d'Osaka.

    Jardin japonais en Grande-Bretagne (artiste : David Hawgood).